Nom de l’acte médical : Ablation du flutter atrial

Catégorie : Rythmologie

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But de l’examen : le flutter atrial désigne une anomalie d’une partie des tissus cardiaques située au niveau de l’oreillette droite du cœur. Ces cellules vont produire une activité électrique désordonnée conduisant à des problèmes du rythme cardiaque. L’ablation de la fibrillation atriale vise à neutraliser l’activité de ces cellules pour permettre au patient de retrouver un rythme cardiaque régulier.

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Procédés, voies ou technologies utilisés : l’ablation du flutter atrial est toujours couplée a un examen d’imagerie médicale, un coroscanner ou une IRM cardiaque. Ces images vont permettre à l’équipe médicale de localiser précisémment la ou les zones cellulaires responsables de la fibrillation atriale. Une fois cette localisation effectuée le médecin pourra pratiquer l’ablation à l’aide de cathéters spécifiques fonctionnant soit par radiofréquence (ondes chaudes), soit par cryothérapie (ondes froides).

Utilisation d’un produit de contraste : les produits de contraste sont utilisés en imagerie médicale pour améliorer la visualisation d'une structure anatomique (organes, vaisseaux sanguins) ou pathologique (tumeurs).

Utilisation d’un produit de contraste iodé : les produits de contraste iodés sont actuellement les plus utilisés. On les emploie notamment pour les radiographies et les scanners.

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Durée : la durée de cette opération est variable sans généralement excéder 2 heures.

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Alimentation et boisson : ne mangez pas 4 heures avant cet acte médical. Vous pouvez boire de l’eau, ou un jus de fruits mais évitez les excitants (café, thé, chocolat, boisson énergisante…). Vous pourrez manger après cet acte médical. Il est également recommandé de boire beaucoup d’eau pour éliminer le produit de contraste iodé.

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Comment s’habiller le jour de votre rendez-vous : aucune tenue spécifique n'est nécessaire.

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Anesthésie : une ablation du flutter atrial se déroule généralement sous anesthésie locale, mais dans certains cas une anesthésie générale peut être prescrite.

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Hospitalisation : une ablation du flutter atriale peut être réalisée en ambulatoire ou dans certains cas nécessiter une hospitalisation de 2 à 3 jours.

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Possibilité de conduire après l’acte médical : il n’est pas possible de conduire après une ablation de flutter atriale.

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Piqûre : des piqûres ou des perfusions intraveineuses peuvent être effectuées durant cet acte médical.

Douleur : réalisée sous anesthésie locale, si la voie radiale est utilisée (artère accessible au niveau des poignets), des douleurs peuvent être ressenties par le patient au niveau de l’avant-bras et du bras lors du passage du cathéter. Réalisée sous anesthésie générale, cette intervention n’est pas douloureuse.

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Risques liés à l’anesthésie locale : l'anesthésie locale comporte des risques ; les complications sont toutefois rares, et ce mode de traitement de la douleur permet une récupération plus rapide du patient par rapport à l'anesthésie générale. Parmi les risques, l'anesthésie générale peut engendrer dans de rares cas des troubles cardiaques ou neurologiques. Des sensations de trouble de la sensibilité et/ou de perte de force physique peuvent également être ressenties, mais celles-ci s'estompent généralement dans les semaines suivant l'anesthésie locale. Enfin des hématomes, voire des infections peuvent apparaître au point d'injection du produit anesthésiant. Il conviendra de signaler à votre médecin de telles complications si toutefois celles-ci se produisaient.

Risques liés à l’anesthésie générale : l'anesthésie générale est un procédé médical utile, fiable et bien maîtrisé. Toutefois dans de très rares cas des complications importantes peuvent survenir consécutivement à celle-ci. Il peut s'agir d'allergie, de problèmes cardiaques ou pulmonaires. Des problèmes plus mineurs peuvent également survenir :
- les sensations de nausées au réveil sont relativement fréquentes mais se traitent facilement.
- des maux de gorge peuvent survenir. Ils sont engendrés par le dispositif d'aide à la respiration durant l'anesthésie générale. Cette gêne est généralement mineure mais peut nécessiter un suivi en cas de lésion des cordes vocales.
- un engourdissement des membres, et plus rarement des lésions musculaires, nerveuses, et cutanées peuvent survenir. Celles-ci sont consécutives à une position fixe prolongée et sont presque toujours réversibles.
- des problèmes de concentration et des troubles de la mémoire pouvant durer quelques jours.
- des lésions dentaires peuvent être engendrées par le dispositif d'aide à la respiration durant l'anesthésie générale. Si vous êtes porteurs d'un appareil dentaire et/ou pensez avoir une dentition fragile, signalez-le à votre médecin.
- un réveil durant l'opération. Ces épisodes très rares peuvent être désagréables pour le patient et doivent donc être signalés à l'équipe médicale.
Si vous avez déjà connu des épisodes allergiques lors d'une anesthésie, signalez-le à votre médecin !

Risques liés aux rayons X : radiographie, radioscopie, scanner, scintigraphie... les rayons X sont couramment utilisés dans l'imagerie médicale. Pourtant l'exposition à ces rayonnements électromagnétiques peut être nocive, car l'énergie importante dégagée par ces rayons est susceptible d'altérer les cellules. Il convient autant que possible de limiter son exposition. À ce titre il est important d'informer votre médecin des dernières radiographies ou scanners que vous avez déjà effectués au cours des dernières années. Une attention toute particulière doit être portée aux femmes enceintes, enfants, adolescents et aux personnes souffrant de pathologie thyroïdienne, ces dernières étant encore plus sensibles aux rayonnements ionisants.

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Examens et actes médicaux