Nom de l’acte médical : Holter implantable
Synonyme(s) du nom de l’acte médical : holter ECG implantable, moniteur cardiaque implantable, moniteur électrocardiographique implantable
Catégorie : Rythmologie
But de l’examen : le holter implantable est un petit appareil de la taille d’une clé USB. Ce moniteur cardiaque va permettre de réaliser des électrocardiogrammes sur une longue période (jusqu’à 2 ans), et ainsi de détecter des troubles du rythme cardiaque difficiles à diagnostiquer, comme les SOI (syncopes d’origine indéterminée). Les appareils de dernière génération peuvent être couplés avec un dispositif de télésurveillance pour un suivi continu du patient.
Procédés, voies ou technologies utilisés : ce dispositif sous-cutané est implanté dans la région pectorale, mais n’a pas besoin d’être connecté au cœur avec des sondes pour enregistrer son activité électrique. Il est possible de se connecter de manière externe au holter ECG implantable afin de récupérer les enregistrements d’électrocardiogrammes et d’analyser les troubles du rythme cardiaque du patient.
Utilisation de la technologie électrocardiogramme : le holter ECG implantable enregistre l’activité du cœur sur le même principe qu’un électrocardiogramme classique, à la différence prêt que ce petit boîtier n’a pas besoin d’être connecté au cœur avec des sondes. L’enregistrement peut être continu ou actif uniquement lorsque des épisodes de troubles cardiaques surviennent.
Durée : l’intervention pour la mise en place d’un holter implantable dure de 30 à 60 minutes.
Alimentation et boisson : ne mangez pas 4 heures avant cet acte médical. Vous pouvez boire de l’eau, ou un jus de fruits mais évitez les excitants (café, thé, chocolat, boisson énergisante…). Vous pourrez manger après cet acte médical.
Comment s’habiller le jour de votre rendez-vous : aucune tenue spécifique n'est nécessaire.
Anesthésie : cet acte médical peut être réalisé sous anesthésie générale ou locale.
Hospitalisation : cette intervention peut être réalisée en ambulatoire ou nécessiter une courte hospitalisation.
Possibilité de conduire après l’acte médical : il n’est pas possible de conduire après cette intervention.
Piqûre : des piqûres ou des perfusions intraveineuses peuvent être effectuées durant cet acte médical.
Douleur : l’implantation d’un holter implantable est une intervention peu douloureuse. Un inconfort post-opératoire lié à la présence d’un corps étranger -le petit boîtier-, peut être ressenti par le patient. La pile et/ou le boîtier doivent être changés tout les 2 ans.
Risques propres à cet acte médical : les risques liés à l’implantation d’un holter implantable sont faibles. On peut parfois observer la formation d’un hématome, de rougeurs ou d’un gonflement consécutivement à cette implantation. Si vous observez pareil phénomène suite à votre intervention, prévenez votre cardiologue.
Signalons également qu’il existe un risque de piratage des équipements médicaux munis d’un système de télésurveillance. Si de tels dispositifs médicaux sont plus sécurisés que la plupart des appareils connectés du quotidien, le risque d’un piratage malveillant n’est pas nul.
Risques liés à l’anesthésie locale : l'anesthésie locale comporte des risques ; les complications sont toutefois rares, et ce mode de traitement de la douleur permet une récupération plus rapide du patient par rapport à l'anesthésie générale. Parmi les risques, l'anesthésie générale peut engendrer dans de rares cas des troubles cardiaques ou neurologiques. Des sensations de trouble de la sensibilité et/ou de perte de force physique peuvent également être ressenties, mais celles-ci s'estompent généralement dans les semaines suivant l'anesthésie locale. Enfin des hématomes, voire des infections peuvent apparaître au point d'injection du produit anesthésiant. Il conviendra de signaler à votre médecin de telles complications si toutefois celles-ci se produisaient.
Risques liés à l’anesthésie générale : l'anesthésie générale est un procédé médical utile, fiable et bien maîtrisé. Toutefois dans de très rares cas des complications importantes peuvent survenir consécutivement à celle-ci. Il peut s'agir d'allergie, de problèmes cardiaques ou pulmonaires. Des problèmes plus mineurs peuvent également survenir :
- les sensations de nausées au réveil sont relativement fréquentes mais se traitent facilement.
- des maux de gorge peuvent survenir. Ils sont engendrés par le dispositif d'aide à la respiration durant l'anesthésie générale. Cette gêne est généralement mineure mais peut nécessiter un suivi en cas de lésion des cordes vocales.
- un engourdissement des membres, et plus rarement des lésions musculaires, nerveuses, et cutanées peuvent survenir. Celles-ci sont consécutives à une position fixe prolongée et sont presque toujours réversibles.
- des problèmes de concentration et des troubles de la mémoire pouvant durer quelques jours.
- des lésions dentaires peuvent être engendrées par le dispositif d'aide à la respiration durant l'anesthésie générale. Si vous êtes porteurs d'un appareil dentaire et/ou pensez avoir une dentition fragile, signalez-le à votre médecin.
- un réveil durant l'opération. Ces épisodes très rares peuvent être désagréables pour le patient et doivent donc être signalés à l'équipe médicale.
Si vous avez déjà connu des épisodes allergiques lors d'une anesthésie, signalez-le à votre médecin !
Visites de contrôle suite à l’examen : des visites de contrôle régulières sont planifiées avec votre cardiologue.
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Examens et actes médicaux